La Légion étrangère n’est autre qu’un corps de l’armée de terre de la grande métropole. Elle a la particularité d’avoir son propre commandement et d’être indépendante au niveau du recrutement. Elle constitue, selon le cas, un moyen d’immigration, un moyen pour dire adieu à son passé ou encore un moyen de trouver une vie bien meilleure !
Un peu d’histoire
La Légion étrangère nait de l’ordonnance du 09 mars 1831 par le roi Louis-Philippe. L’idée étant de pouvoir incorporer des militaires étrangers au sein de l’armée française. C’est ainsi que le roi a créé cette nouvelle unité militaire afin de regrouper des étrangers au lieu de former des régiments par nationalité. L’une des premières raisons est le manque d’effectifs de la France à l’issu de la Révolution des Trois Glorieuses. Les débuts de la Légion étrangère sont fastidieux, ainsi la nouvelle Légion voit le jour en décembre 1839.
Régiments et unités
La Légion étrangère est constituée par 3 principaux régiments. On cite les régiments et unités « Socle », les régiments de combat stationnés en métropole et les régiments de combat stationnés hors métropole. Le « Socle » regroupe le commandement de la Légion étrangère, le groupement de recrutement, le 1er et le 4e régiment. Les unités de combats rassemblent régiment de cavalerie, d’infanterie, de génie et régiment de parachutistes. Pour ce qui est des régiments de combat stationnés hors métropole, il y a le 3e infanterie, la 13e demi-brigade et le Détachement de Légion Etrangère de Mayotte.
Où et comment s’engager ?
Pour les intéressés, situés entre 17 et 40 ans, il suffit de se présenter physiquement dans un poste d’information ou dans un centre de présélection. Toutefois, il faudrait se munir d’un minimum de documents de vie : un extrait d’acte de naissance intégral de moins de 6 mois pour les candidats étrangers ; plus une attestation JAPD et un ESS pour les Françaises et une autorisation parentale pour les moins de 18 ans. Physiquement, il faut être à apte à servir en tous lieux et sans restriction. Médicalement : avoir des dents saines, un coefficient masticatoire supérieur ou égal à 40 %… Il faudrait aussi se munir de tous les documents médicaux relatifs à toutes interventions chirurgicales ou des maladies antérieures.