Les organismes génétiquement modifiés

Qu’est-ce que les OGM ?

OGM est l’abréviation d’organisme génétiquement modifié. En d’autres termes, et si l’on est adepte de science fiction, on pourrait dire qu’il s’agit d’un organisme mutant, dans lequel la mutation génétique a été induite par des manipulations sur l’ADN. Les OGM sont utilisés actuellement dans l’agriculture, pour produire des plantes sélectionnées, susceptibles de mieux résister à différentes agressions ou d’être plus productives. Le cas le plus connu est celui du maïs. Le but de la modification génétique peut être d’obtenir une plante mieux adaptée à la culture dans des conditions difficiles (par exemple de sécheresse). Néanmoins, les OGM ont surtout été développés pour créer des plantes résistantes aux pesticides et herbicides. On peut ainsi traiter un champ sans que la plante cultivée ne soit affectée par l’usage de désherbant. L’idée est en apparence astucieuse. Mais les OGM sont de plus en plus critiqués, par les écologistes d’une part, ceux qui craignent les effets indésirables sur la santé humaine, d’autre part.

Les OGM sont-ils dangereux ?

En l’état actuel des recherches, c’est tout simplement impossible à dire. De nombreuses associations invoquent par conséquent le principe de précaution pour demander l’interdiction de la culture du maïs transgénique. D’une manière générale, il n’y a que peu d’études, à l’exception de celles menées par les grandes multinationales impliquées dans la production des OGM. Mais sont-elles impartiales ? On peut en douter. Récemment, une étude indépendante menée sur des rats a montré, photos choc à l’appui, l’effet cancérigène du maïs Monsanto (qui n’est pas à un scandale près). Mais d’autres experts se sont empressés de la remettre en cause. Ce que l’on sait, c’est que les cultures OGM ne peuvent être circonscrites et qu’il y a contamination croisée des cultures voisines, même si elles sont conventionnelles ou bio.

Comment se passer des OMG ?

Avec la globalisation des productions et l’industrialisation de l’alimentation, il est actuellement difficile de savoir de quel silo à grains provient le maïs ou le blé qui entre dans les aliments transformés. Le mieux est donc de se fier à la mention « sans OGM » quand elle est présente. En règle générale, pour limiter les risques, choisissez des produits bios ou, mieux encore, d’agriculture locale. De même, choisissez plutôt de cuisiner que d’acheter des produits transformés, qui sont 70% à contenir des OGM (soja, maïs, canola…). A noter, également, que les animaux d’élevages sont souvent nourris aux OGM : limitez donc les apports de viande et vérifiez la provenance !