L’industrie de la mode

L’industrie de la mode et ses défis

Pendant la pandémie, l’industrie de la mode a fait face à une chute du chiffre d’affaires causée par l’absence de clientèle touristique étrangère. Le secteur d’habillement est toutefois en plein essor, mais les acteurs dans le monde de la mode ne sortent pas entièrement gagnants face à cette crise sanitaire.

La mode et la Covid-19

L’industrie de la mode a été bouleversée par la pandémie. En Europe, une importante réduction des intentions d’achats, soit -59 % offline et de -36 % online, a été enregistré à la 3e semaine de confinement. Les entreprises textiles ainsi que les grosses pointures telles que Chanel, Hermès ou encore LVMH se sont mobilisées pour la production de masques, de blouses ou de gel hydroalcoolique. Malheureusement, les masques jetables ont soufflé la première place aux masques en tissu made in France qui ont connu une forte production de 25 millions. 

La mode et l’e-commerce

Fashion Week annulée, ventes physiques perdues, stocks des magasins en hausse, ce sont les épreuves traversées par l’industrie de la mode. Le secteur a dû se réinventer face à la pandémie, ce qui a conduit à une augmentation des ventes en ligne de 57 % selon le rapport de l’Institut Français de la Mode. Par ailleurs, l’absence d’interface physique B2B a mené aux showrooms virtuels. Les marques ont trouvé la solution afin de compenser le manque d’échange et d’interaction avec les acheteurs professionnels. 

La mode et le développement durable 

Une étude a été publiée sous le titre « Is Sustainable in Fashion ? » et a vu la participation de 150 hauts responsables dans l’industrie de la mode, le textile et le Retail. Nombreuses entreprises optent pour les mesures « vertes » dans leur chaîne d’approvisionnement. 65 % des dirigeants sondés utilisent donc les matières premières durables. Face à la crise sanitaire, la priorité des dirigeants des secteurs de la mode est l’expérience client. La pandémie a conduit la responsabilité environnementale à la seconde place, comme le confirment les 54 % répondants.