Les pelouses synthétiques forment une alternative au gazon naturel, cependant, elles présentent des effets potentiellement néfastes sur l’environnement. Découvrez justement, dans cet article, quelques points négatifs occasionnés par l’utilisation de ces pelouses, notamment en ce qui concerne la biodiversité terrestre.
Étouffement du sol et dégradation de la vie sauvage
D’une manière générale, les pelouses artificielles sont fabriquées à base de plastique. Et comme elles ne confèrent aucune aération au sol naturel en dessous, elles deviennent étouffantes et plus toxiques. Leur installation est préjudiciable à la biodiversité, car ils manquent de la matière organique nécessaire à la survie des insectes et des invertébrés qui vivent sous terre. En outre, les surfaces transformées en pelouse synthétique ne sont plus pollinisées par les insectes essentiels à la reproduction des plantes. Ces surfaces sont également considérées comme stériles, dans la mesure où les plantes ne peuvent ni s’enraciner ni pousser.
Détérioration du climat et de la santé humaine
À cause de leurs principaux composants (polyéthylène ou polyamide), les pelouses artificielles constituent une menace importante pour l’atmosphère. Une fois exposé à la lumière du soleil, le plastique se réchauffe et la réfléchit vers le ciel et l’air, au lieu de l’absorber comme le sol naturel. De plus, lorsqu’ils sont chauffés, les microplastiques sont libérés en grandes quantités et polluent la terre et l’eau. Les fibres synthétiques ont également tendance à augmenter la température jusqu’à 60 °C par rapport à la pelouse naturelle.
Inefficacité contre le réchauffement climatique
Contrairement à ce que l’on peut penser, les gazons artificiels n’ont pas la possibilité de lutter contre le réchauffement climatique. En effet, les fibres synthétiques dont ils se composent ne sont pas en mesure de filtrer les polluants de l’air et de l’eau, ce qui entraîne une pollution supplémentaire. Par ailleurs, les pelouses artificielles font abstraction du ruissellement de l’eau pendant les périodes pluviales. Non absorbées, ces eaux véhiculent les produits chimiques contenus dans la pelouse et se déversent dans la nappe phréatique environnante.
