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La Coupe du Monde de football 2022

Ce que le Qatar voudrait taire

Au moment de l’attribution d’une des plus grandes compétitions sportives de la planète au Qatar, le 2 décembre 2010, tout le monde était enthousiaste.

La FIFA (Fédération Internationale de Football Association) comme le futur pays organisateur, ainsi que de nombreux observateurs, étaient élogieux envers les 9 nouvelles enceintes ultra modernes qui allaient être construites pour accueillir les rencontres lors de cet événement.

Ce que l’on ne pouvait prévoir à l’époque, c’était le scandale qui allait éclater en septembre 2013 : des ouvriers népalais auraient été employés dans des conditions proches de l’esclavage, et au moins 44 d’entre eux auraient trouvé la mort sur les différents chantiers, des chiffres avancés par l’ambassade népalaise elle-même.

Le gouvernement qatari nie bien sûr ces accusations. C’est donc un Sepp Blatter (le président de la FIFA) pour le moins ennuyé qui s’est entretenu à plusieurs reprises avec différents membres du Comité d’organisation de Qatar 2022.

Il est ressorti de ces entretiens que la FIFA conservait son entière confiance au gouvernement qatari, et que ce dernier allait mettre en œuvre tout ce qu’il pouvait pour que les conditions de travail sur tous ses chantiers soient contrôlées et normalisées.