Filière ferroviaire

Filière ferroviaire : signature de l’avenant pour s’adapter aux nouveaux enjeux de la crise sanitaire

9 juillet dernier, l’avenant au contrat d’activité du comité stratégique de la filière ferroviaire a été signé par les deux ministres y afférents. Il entre en complément du contrat initial, avec notamment de nouveaux projets permettant de prendre en compte les nouveaux enjeux de la pandémie de Covid-19.

Un projet remontant au mois de septembre 2020

L’élaboration de l’avenant remonte au 3ème trimestre 2020, lors du comité exécutif du CNI, lorsque le gouvernement incite les comités stratégiques de filières à trouver une issue pour se conformer aux nouveaux enjeux soulevés par l’épidémie. Selon les directives, ces avenants devraient s’articuler au tour de 4 domaines se rapportant aux principaux axes de France Relance. Il s’agit de la transition écologique, de la compétitivité/souveraineté, de la cohésion et les relations donneurs d’ordre/sous-traitants.

L’avenant pour le CSF ferroviaire

Pour la filière ferroviaire, l’avenant a été signé, en présence d’Henri Poupart-Lafarge, président du comité stratégique, de Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports et d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie. En France, la filière compte pas moins de 1 million d’emplois avec un chiffre d’affaires de 34 milliards d’euros généré par plus de 1300 sociétés. L’avenant tente justement de renforcer cette capacité, notamment dans une concurrence internationale marquée. La filière ferroviaire s’engageant en matière d’activité d’exportation, d’innovation et de décarbonation.

Des projets emblématiques et structurants

L’avenant pour le CSF ferroviaire porte sur 4 axes majeurs. Premièrement, il faut citer le soutien à l’innovation dans le secteur grâce au plan France Relance et plus largement concernant la PIA4. Deuxièmement, il y a l’extension nationale du projet Compétitivité Accompagnement Rail Emploi visant la qualité et la fiabilité du tissu industriel ferroviaire. Troisièmement, cela concerne le développement de nouvelles solutions permettant de viabiliser les petites lignes : trains légers, signalisation frugale, etc. Et quatrièmement, il y a la meilleure appréhension des besoins en matière de compétences et la mise en œuvre d’une politique volontariste au profit de la parité femmes-hommes dans les entreprises de la filière.