Des drones survolent des centrales nucléaires
Depuis le début du mois d’octobre, de nombreuses centrales nucléaires ont été survolées par des « aéronefs assimilable à des drones ». Le premier survol concernait la centrale en déconstruction de Creys-Malville (Isère). Les dernières en date étaient les centrales nucléaires de Penly en Seine-Maritime et de Golfech dans le Tarn-et-Garonne. La France compte au total 19 centrales en activité, toutes exploités par EDF. Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et l’entreprise EDF ont porté plainte contre ces survols même si pour EDF ces derniers sont « sans conséquences ». Ces infractions à la loi risquent de relancer le débat sur la sécurité des sites liés à l’atome, sécurité régulièrement pointée du doigt par l’ONG Greenpeace, qui n’a pas hésité à effectuer des intrusions dans certaines centrales.
La protection des centrales nucléaires
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) rappelle que la sécurité aérienne des centrales a été confiée au Ministère de l’Ecologie et de l’énergie par le biais du Haut fonctionnaire de défense et de sécurité. C’est donc l’armée de l’air qui surveille les sites dans le cadre d’un protocole avec EDF. Les centrales nucléaires ne doivent pas être survolées dans un périmètre de 5 km et de 1000 m d’altitude autour des sites. Mais comment empêcher ces survols ? Le risque terroriste exige une protection optimale. Comment est-il possible que des gens s’introduisent dans les sites avec des barrières électrifiées, des vidéos de surveillances et des patrouilles ?