Devenir aiguilleur du ciel : quelle formation suivre ?

L’aiguilleur du ciel n’est autre qu’un ingénieur de contrôle de la navigation aérienne. Connue également sous l’appellation de contrôleur aérien, cette personne assure la fluidité et la sécurité du trafic aérien. Vous prévoyez un avenir dans ce domaine ? Nous vous divulguons ci-après les paramètres clés qui vous conduiront à ce poste.

Les études en vue d’un diplôme d’aiguilleur du ciel

Il est à noter en premier lieu que les fonctions d’un ingénieur de contrôle du trafic aérien nécessitent une santé physique et morale irréprochable. L’aptitude physique fait d’ailleurs partie des conditions d’accès au concours d’entrée. L’apprentissage est accessible aux détenteurs d’un diplôme équivalent au Bac+2, technique ou scientifique. Au moment de la candidature, l’intéressé doit avoir au moins 27 ans. La formation inclut 3 années d’études ponctuées par des stages, des initiations au Brevet de pilote privé ainsi que des séjours en territoire anglophone.

L’École Nationale de l’Aviation Civile ou ENAC comme organisme de formation

En France, les études en vue d’un diplôme d’ingénieur de contrôle aérien ne sont dispensées que par l’ENAC. Cette institution assure le perfectionnement et la formation initiale de tous les acteurs principaux de l’aviation civile. Outre les contrôleurs aériens, on peut pareillement citer les instructeurs avions, les pilotes de ligne et les techniciens supérieurs TSA et TSEEAC. C’est au campus de l’ENAC à Toulouse que les apprentis passeront les 18 mois de cours théorique. On les assimile à des fonctionnaires et les rémunère tels quels.

Le métier, le salaire et la retraite chez les aiguilleurs du ciel

C’est en fonction de son classement que le diplômé choisira son affectation. De manière générale, il contrôle et assure les déplacements sur pistes, les décollages et les atterrissages des appareils de sa flotte depuis une tour de contrôle. Le contrôleur aérien délivre des informations bien précises sur les plans de vol, les conditions météorologiques, l’importance du trafic… Un aiguilleur du ciel débutant touche généralement 1 960 € par mois. La somme peut être portée à plus de 3 800 € nets par mois après quelques années d’expérience. Les contrôleurs aériens prennent retraite très tôt (départ fixé à 57 ans) en raison de la pénibilité se rapportant à l’exercice de leur fonction.