Choisir ses couleurs à l'huile, une tâche rendue facile par Label Art

Choisir mes premières couleurs à l’huile

[Cet article vous est proposé par Label Art, spécialiste des beaux-arts]

Chaque nuancier est unique. Il varie en fonction de critères qualitatifs explicites : qualité des pigments, qualité de la fabrication, qualité des teintes : autant d’arguments que chaque fabricant. S’il est possible de vous constituer une première palette en choisissant l’un des coffrets constitué par les fabricants de peinture, vous pouvez aussi réaliser votre première palette en choisissant des tons particulièrement recommandés.

Ne pensez pas encore à votre encadrement de tableau et laissez-vous guider dans le choix simple des couleurs qui composeront vos oeuvre : Label Art vous explique quelle nuance peut très vite devenir indispensable à votre palette.

Choisir ses couleurs à l'huile, une tâche rendue facile par Label Art

Le blanc

C’est de loin de blanc de titane qui rafle l’ensemble des ventes sur le marché actuel. Il se mélange très bien à toutes vos couleurs, sa couleur est dite permanente et il est d’une stabilité parfaite. Souvent recommandé en grand format car vous allez vite vider vos petits tubes.

Pour l’huile : 150 ml voire 200 ne seront pas du luxe.

En acrylique : le tube de 250 ml reste un excellent compromis.

Le noir d’ivoire

Avec un temps de séchage très lent, le noir d’ivoire est d’une intensité exceptionnelle et a supplanté les autres noirs proposés dans les gammes. Un indispensable.

Les couleurs dites « cadmium »

Voici un terme plutôt abscond. On le retrouve souvent dans certains rouges ou bleus. Le cadmium est un métal qu’on utilise dans la fabrication d’une couleur. Le rouge de cadmium est absolument éclatant et majestueux. C’est la quantité de sélénium qui va rendre le ton rouge ou jaune. Il est donc intéressant d’avoir dans sa palette un jaune de cadmium et un rouge de cadmium. Il peut être aussi décliné en plusieurs tons : moyen, clair ou foncé. Nous conseillons d’avoir un rouge de cadmium moyen et un clair (qui sera plus vermillon). Le rouge de cadmium foncé est à utiliser pur sans mélange.

Quant au jaune de cadmium, ils sont opaques et très couvrants.

Le bleu phtalocyaline

C’est un colorant synthétique*. Il peut donner plusieurs nuances de bleus. Le bleu phtalo (on dit souvent bleu phtalo) est considéré comme le cyan (primaire).

Le bleu outremer

Nous voilà partis en mers du sud. Et nous rêvons en contemplant ce merveilleux pigment longtemps extrait du lapis-lazuli. Aujourd’hui existant sous forme de pigment de synthèse. Classique, d’une chaleur envoûtante, vous pourrez le trouver dans les principaux nuanciers de peinture.

Les terres d’ombre

La terre d’ombre naturelle c’est la base pour le travailler vos « jus ». Transparente et permanente, un essentiel à avoir sous la main. La terre d’ombre naturelle possède une excellente couvrance.

La terre d’ombre brûlée est un brun riche et chaud.

Les verts émeraude

Eclatants et transparents, ils sèchent lentement et possèdent une couvrance idéale.

Le vert de vessie

C’est le vert du paysagiste. Alors peut-être vous posez-vous la question : pourquoi « vessie » ?

À l’origine, le vert de vessie était un pigment issu du monde végétal. On l’extrayait de baies de nerprun purgatif puis on le traitait à l’alun pour lui adjoindre une stabilité qui manquait cruellement.