Le mois dernier, neuf métropoles, ont reçu le label « French Tech ». Il s’agit d’Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes et Toulouse.
Ce label doit les aider à développer efficacement et plus rapidement leurs start-ups à se développer.
Le Label French Tech
Le projet a été développé et annoncé par la secrétaire d’Etat au numérique Axelle Lemaire. Celle-ci à d’ailleurs déclaré que ces métropoles labélisées étaient « appelées à former un réseau national, ouvert à de nouveaux entrants, prêtes à partager en France l’impératif d’innovation (…), à partir à la conquête des marchés internationaux, à attirer des investisseurs et des talents étrangers ».
L’objectif de ce projet est donc clair : il s’agit d’identifier les écosystèmes dynamiques en France, de les encourager dans leur développement et de leur mettre en réseau avec tous le pays et l’Europe pour permettre un échange d’idées et de techniques. En revanche, aucune aide financière n’est apportée par l’état, et les start-ups devront donc compter uniquement sur leur propre capacité à se financer, sur le financement participatif ou encore les aides locales.
Les Concurrents et les qualifiés
En tout, 15 écosystèmes se sont portés candidats au Label. Brest, Nancy-Metz, Nice-Sophia Antipolis, Rouen, Saint-Etienne et Toulon n’ont donc pas encore été retenus, mais leurs candidatures pourraient être de nouveau étudiées dans le futur.
Du côté des grands gagnants, on note l’arrivée d’outsider peu attendus, tels que Nantes ou Rennes, mais aussi d’autres déjà reconnus pour leur efficacité en termes de développement numérique, comme Lyon. En effet, cette dernière est, depuis longtemps, considérée comme la principale concurrente de Paris, tant au niveau de l’innovation, que de l’attrait pour les jeunes entrepreneurs. En cause, un excellent marché immobilier à Lyon pour entreprise, mais aussi en périphérie de la ville, une politique de développement soutenue mais aussi un cadre de vie très agréable.